La lecture du plan directeur de Póvoa de Varzim met en évidence la volonté de canaliser les phénomènes de croissance de la ville, en consolidant, en reformulant, et en colmatant les fronts urbains, en établissant formes et limites identifiables, capables de contrarier le développement de la périphérie.
L’objectif semblait donc une requalification “unitaire” de l’image radioconcentrique de la ville.
La matérialisation des limites (portes), les hiérarchies possibles, le marquage clair des accès et des liaisons, forment la discipline de la restructuration urbaine en périphérie.
Ainsi, le projet prétend: mettre en évidence l’ouverture de la nouvelle avenue; marquer une transition claire entre ce qui est extérieur et ce qui est intérieur au front urbain; hiérarchiser les bâtiments par rapport aux constructions mitoyennes, en ajoutant un étage; formaliser un traitement de façade qui se singularise (porte); créer une dynamique dans la symétrie du plan, en donnant une direction aux édifices et retrouver “intra-muros” une typologie d’ ilôt fermé.